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Principes

 

Avantages et inconvénients

L’aménagement de génie végétal doit apporter une solution techniquement efficace et engendrer des coûts qui restent en rapport avec la plus-value recherchée : c’est là sa mission première. Cet objectif prioritaire atteint, il est ensuite objectivement possible de lui reconnaître un certain nombre d’avantages en comparaison avec les techniques ne mettant en œuvre que des matériaux inertes.

Présentation

Parmi les avantages, qui sont également les arguments de « vente » du génie végétal, on peut mentionner :

en milieu naturel ou semi-naturel, l’intégration paysagère des ouvrages est meilleure ;


les aménagements constituent des milieux naturels à part entière ;


les aménagements contribuent à la conservation de la biodiversité, de par les espèces végétales qui les constituent mais également en fonctionnant comme habitat potentiel (nidification ; nourrissage ; abri) ou structure guide (corridor biologique) pour la faune ;


les aménagements ne perturbent pas les relations avec la nappe phréatique ;


la végétation, en plus de sa fonction de stabilisation des berges, produit également des effets bénéfiques sur la qualité physico-chimique de l’eau (ombrage ; piégeage des particules fines ; absorption d’éléments nutritifs d’origine agricole, etc.) ;


l’impact négatif de l’ouvrage sur le milieu naturel est moindre à moyen et long terme, en comparaison à un ouvrage de génie civil. Par rapport à une situation initiale dégradée, il peut même améliorer considérablement le fonctionnement de l’écosystème ;


le génie végétal exerce une résistance efficace à l’expansion des plantes invasives. En effet, la présence de végétation préinstallée sur l’ouvrage limite leur implantation par effet de concurrence. Ce n’est par exemple pas le cas pour les enrochements, fréquemment envahis par ces espèces indésirables.

Mécaniques

En termes de résistance aux contraintes mécaniques, le génie végétal diffère du génie civil par son efficacité croissante dans le temps. En effet, avec le développement de la végétation et notamment de son enracinement, la résistance de l’ouvrage va s’accroître alors que l’ouvrage de génie civil produit son efficacité maximum dès la fin de sa construction, mais subit dès lors avec le temps, une lente dégradation.

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Toutefois, le génie végétal pur ne peut prétendre résister à des contraintes mécaniques extrêmes
. Ainsi, en cas de forces d’arrachement très élevées, ou encore face à des profondeurs d’eau importantes en pied de berge, pour citer quelques exemples, le recours aux techniques de génie civil peut s’avérer nécessaire.


Cependant, même en cas d’utilisation de génie civil (enrochement par exemple), il est souvent possible d’y associer des techniques végétales sur la partie supérieur de la berge. On parle alors de techniques mixtes. Et si les enrochements apparaissent inévitables, il est souvent possible de les végétaliser afin de conserver partiellement, certaines fonctions de l’écosystème ( maintien d’une partie des habitats et de la fonction de corridor) ou du moins d’en limiter la détérioration (limitation de l’expansion des plantes invasives).

Biologiques

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D'un point de vue biologique, le génie végétal permet notamment :

de favoriser l'autoépuration du cours d'eau au niveau des racines ;


de ne pas perturber les relations entre le cours d'eau et les nappes phréatiques ;


de contribuer à maintenir et restaurer une grande diversité floristique et faunistique (création d'habitats favorables) ;


de fournir l'ombre nécessaire pour maintenir la fraîcheur de l'eau (favorable notamment à de nombreux poissons et insectes aquatiques) ;


de recréer des corridors biologiques favorables au déplacement de la faune.

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