Principes de base de la mise en oeuvre de génie végétal
Si le choix d’une protection de berge est retenu, et
si l’on s’oriente vers le génie végétal, alors
une ou plusieurs techniques peuvent être retenues en fonction des conditions rencontrées (emprise, pente des berges, régimes hydrologiques et hydrauliques, structure du sol…).
Chaque technique présente des spécificités et va être utilisable dans des conditions particulières. Les techniques de génie végétal
peuvent être combinées entre elles ou avec des techniques de génie civil comme les enrochements de pied de berge ou les épis en enrochement. On parle alors dans ces derniers cas de
techniques mixtes.
Quelques exemples de techniques utilisables en rivière de montagne
Coupe d’un caisson végétalisé posé sur une
assise en enrochement sur un torrent à forte pente et pour une berge supportant des charges élevées (grumiers…).
Coupe d’un épi en enrochement bouturé surmonté de trois
lits de plants et plançons sur un torrent à forte pente avec un coude marqué
Coupe d’une fascine de pied de berge surmontée de
lits de plants et plançons sur une rivière torrentielle avec un glissement en haut de berge.
Conditions de mise en oeuvre
Les
conditions de mise en œuvre sont très importantes pour la bonne réussite des ouvrages, cela concerne :
le matériel végétal,
la mise en place et l’agencement de rondins, pieux et géotextiles,
mais également les travaux de terrassement et de génie civil.
Une attention particulière doit être apportée aux zones d’interfaces entre deux techniques, ainsi qu’aux limites amont et aval des ouvrages. Pour en savoir plus...
On se reportera à l'
ouvrage technique du projet Géni'Alp "Génie végétal en rivière de montagne – Connaissances et retours d’expériences sur l’utilisation d’espèces et de techniques végétales" disponible en ligne à partir de
janvier 2014 : http://ouvrage.geni-alp.org/.
Référence bibliographique de l'ouvrage : Bonin L., Evette A., Frossard P.-A., Prunier P., Roman D., Valé N. 2013.
Génie végétal en rivière de montagne – Connaissances et retours d’expériences sur l’utilisation d’espèces et de techniques végétales : végétalisation de berges et ouvrages bois. Grenoble, 318 p.
On consultera bien évidemment les
références suivantes :
P. Adam, N. Debiais, F. Gerber et B. Lachat, Le génie végétal, un manuel technique au service de l’aménagement et de la restauration des milieux aquatiques, Ministère de l’écologie, du développement et de l’aménagement durables, 2008.
J.R. Malavoi, N. Debiais et P. Adam, Manuel de restauration hydromorphologique des cours d’eau, Agence de l’eau Seine-Normandie, 2007.
H. Zeh, Génie biologique, manuel de construction, Société suisse du génie biologique et Fédération européenne pour le génie biologique, 2007.