Vous êtes ici
3.2.1. Des avantages environnementaux et techniques certains…
Le génie végétal est souvent présenté comme une alternative plus respectueuse de l’environnement par rapport aux techniques traditionnelles du génie civil (enrochement, béton, maçonnerie, etc.). Du point de vue de la biodiversité et de la ressemblance des aménagements par rapport aux berges « naturelles », le génie végétal présente en effet des atouts certains (chap. II.6).
Parmi les bénéfices environnementaux du génie végétal, on peut citer :
• l’augmentation de l’ombrage sur le cours d’eau, engendrant une diminution de la température de l’eau et une augmentation de la concentration de l’oxygène dans l’eau. Cela procure des conditions favorables pour le développement de la faune aquatique (macro-invertébrés et poissons notamment) ;
• la garantie de la présence d’habitats diversifiés favorables au développement de nombreuses espèces animales (insectes, macro-invertébrés, poissons, oiseaux, reptiles, etc.) ;
• l’apport d’aliments (production de matières organiques et piégeage des nutriments) pour la faune du cours d’eau ;
• le maintien des fonctions de « corridor biologique ». En zone urbanisée ou péri-urbanisée, le corridor est fondamental au maintien et à la conservation de nombreuses espèces animales qui, sans possibilités de déplacement, périclitent, se raréfient, voire disparaissent (appauvrissement génétique par isolement de populations) ;
• la limitation de la prolifération des espèces invasives, telles que la renouée du Japon ;
• l’augmentation du pouvoir autoépurateur du cours d’eau : les végétaux favorisent en effet la dégradation ou l’absorption de molécules polluantes. La ripisylve filtre ainsi une partie de la pollution en diminuant, par exemple, la quantité de nitrate. Elle constitue ainsi une zone tampon entre les milieux terrestres et le cours d’eau ;
• une bonne intégration paysagère du cours d’eau. La présence de ripisylve constitue un atout pour le tourisme et les loisirs.
• l’augmentation de l’ombrage sur le cours d’eau, engendrant une diminution de la température de l’eau et une augmentation de la concentration de l’oxygène dans l’eau. Cela procure des conditions favorables pour le développement de la faune aquatique (macro-invertébrés et poissons notamment) ;
• la garantie de la présence d’habitats diversifiés favorables au développement de nombreuses espèces animales (insectes, macro-invertébrés, poissons, oiseaux, reptiles, etc.) ;
• l’apport d’aliments (production de matières organiques et piégeage des nutriments) pour la faune du cours d’eau ;
• le maintien des fonctions de « corridor biologique ». En zone urbanisée ou péri-urbanisée, le corridor est fondamental au maintien et à la conservation de nombreuses espèces animales qui, sans possibilités de déplacement, périclitent, se raréfient, voire disparaissent (appauvrissement génétique par isolement de populations) ;
• la limitation de la prolifération des espèces invasives, telles que la renouée du Japon ;
• l’augmentation du pouvoir autoépurateur du cours d’eau : les végétaux favorisent en effet la dégradation ou l’absorption de molécules polluantes. La ripisylve filtre ainsi une partie de la pollution en diminuant, par exemple, la quantité de nitrate. Elle constitue ainsi une zone tampon entre les milieux terrestres et le cours d’eau ;
• une bonne intégration paysagère du cours d’eau. La présence de ripisylve constitue un atout pour le tourisme et les loisirs.
Par ailleurs, sous réserve de l’utilisation d’espèces indigènes de provenance locale, la mise en place d’ouvrages de génie végétal participe à la conservation du patrimoine génétique des espèces. Par exemple, dans le cas des rivières de montagne, l’utilisation de certaines espèces vulnérables, présentes naturellement aux abords du site, permet de créer de nouveaux noyaux de populations favorisant ainsi la pérennité de l’espèce en facilitant l’échange de gènes entre les différents noyaux existants. Les cas de la myricaire ou de l’argousier (en régression dans tout l’Arc alpin) et des saules glauque, helvétique ou bleuâtre en sont de parfaites illustrations. Par l’intermédiaire de processus de brassage génétique, une espèce ou un contingent d’espèces diversifient ainsi leur patrimoine génétique. Ceci va alors se traduire par l’augmentation de la tolérance des populations vis-à-vis de différents facteurs comme les maladies ou les conditions climatiques extrêmes (froid, sécheresse, etc.).
Sur un plan technique, le génie végétal présente des avantages également considérables. Notons principalement les points suivants :
• l’efficacité de la résistance des ouvrages de génie végétal augmente avec le temps du fait du développement des végétaux, tandis que celle des enrochements stagne, voire diminue avec le temps. À terme, certaines techniques telles que les couches de branches à rejets dépassent ainsi le seuil de résistance de certains types d’enrochement (Schiechtl et Stern 1996) ;
• la grande diversité de techniques disponibles permet d’adapter les aménagements à de multiples contextes en combinant les techniques (part. II) ;
• les végétaux installés sur les ouvrages peuvent éventuellement à leur tour fournir la matière première (branches, boutures, etc.) pour la construction d’autres ouvrages. Ceci n’est toutefois pas conseillé car il s’ensuit, à terme, un appauvrissement génétique (boutures de boutures) ;
• la possibilité, dans de nombreux cas, de prélever le matériel sur place ou à proximité directe d’un chantier permet au maître d’ouvrage de diminuer les coûts énergétiques pour la construction ;
• les ouvrages de génie végétal sont généralement souples et adaptables, contrairement aux ouvrages de génie civil qui sont rigides.
• l’efficacité de la résistance des ouvrages de génie végétal augmente avec le temps du fait du développement des végétaux, tandis que celle des enrochements stagne, voire diminue avec le temps. À terme, certaines techniques telles que les couches de branches à rejets dépassent ainsi le seuil de résistance de certains types d’enrochement (Schiechtl et Stern 1996) ;
• la grande diversité de techniques disponibles permet d’adapter les aménagements à de multiples contextes en combinant les techniques (part. II) ;
• les végétaux installés sur les ouvrages peuvent éventuellement à leur tour fournir la matière première (branches, boutures, etc.) pour la construction d’autres ouvrages. Ceci n’est toutefois pas conseillé car il s’ensuit, à terme, un appauvrissement génétique (boutures de boutures) ;
• la possibilité, dans de nombreux cas, de prélever le matériel sur place ou à proximité directe d’un chantier permet au maître d’ouvrage de diminuer les coûts énergétiques pour la construction ;
• les ouvrages de génie végétal sont généralement souples et adaptables, contrairement aux ouvrages de génie civil qui sont rigides.
Selon les contextes, les techniques de génie végétal n’ont toutefois pas que des avantages et peuvent présenter des inconvénients parfois gênants pour leur utilisation ou nécessiter un suivi plus important.
Selon les contextes, les techniques de génie végétal n’ont toutefois pas que des avantages et peuvent présenter des inconvénients parfois gênants pour leur utilisation ou nécessiter un suivi plus important.