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3.3. En synthèse
Le choix de végétaux est une étape clé de la démarche d’aménagement. Il nécessite une connaissance précise des objectifs à atteindre. Les objectifs techniques de protection de surfaces, de stabilisation des berges en profondeur, de reconstitution de biotope, etc. sont à considérer, de même que les fonctions secondaires de l’aménagement, telles les fonctions de corridor biologique, d’abri, de lieu de reproduction, de source de nourriture. Pour réaliser ces objectifs, on veillera à utiliser des végétaux variés et complémentaires. On s’inspirera des modèles naturels présents à proximité, tant pour le choix des espèces que pour leur positionnement sur la berge (chap. III.2), en considérant que les formations végétales en place sont adaptées aux contraintes mécaniques et écologiques de leur milieu.
Les principales caractéristiques biologiques et exigences écologiques des espèces sont des éléments indispensables permettant de choisir les « bons » végétaux garantissant l’efficacité et la fonctionnalité d’un aménagement, soit :
• la morphologie et le volume du système racinaire ;
• l’aptitude à la multiplication végétative ;
• la résistance à la submersion et aux diverses sollicitations mécaniques ;
• les vitesses et stratégies de croissance.
• la morphologie et le volume du système racinaire ;
• l’aptitude à la multiplication végétative ;
• la résistance à la submersion et aux diverses sollicitations mécaniques ;
• les vitesses et stratégies de croissance.
Le rôle de l’appareil souterrain dans la fixation des sols est primordial. La comparaison entre le volume du système souterrain et celui des parties aériennes est un indicateur pertinent de la résistance aux forces d’arrachement ou aux contraintes éoliennes. Les parties aériennes jouent également un rôle important, notamment dans la dissipation de l’énergie hydraulique. Ce sont principalement les végétaux arbustifs et buissonnants qui, de par leur ramure souple et dense, provoquent un « effet de peigne » ralentissant la vitesse du courant et limitant les remous et turbulences.
Afin d’améliorer la pérennité des ouvrages, il est recommandé d’utiliser un maximum d’espèces indigènes complémentaires dans leur morphologie et leur physiologie.